“Je ne peux que me reprocher d’avoir porté plus d’importance aux opportunités qu’à ce qui était réellement en jeu. Je me reproche d’avoir été naïve et rebelle”, écrit Halima Aden qui explique que l’industrie de la mode l’oblige à compromettre sa foi.
La jeune femme de 23 ans de confession musulmane abandonne les podiums de défilé de mode et les studios photo pour se consacrer à sa réligion ; retrouver un peu de son identité perdue.
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Affublée du surnom “le mannequin voilé”, le top model americain d’origine somalienne ; Halima Aden avait réussi à imposer son hijab auprès des marques et sur les podiums. Un style qui bouscule les codes et qui fort heureusement l’a propulsé vers le succès. En quatre ans de carrière, elle a défilé pour les grandes marques comme Yeezy, American Eagle, fenty, etc. Elle a également multiplié les couvertures de magazine ; et est devenue un modèle de réussite dans l’industrie de la mode en tant que femme musulmane noire.
Elle s’est faite remarquer et a commencé à faire parlé d’elle en Novembre 2016 pendant le concours Miss USA Minnesota ; lorsque à l’opposé de toutes les concurrentes qui ont defilé en bikini, elle a choisi de défiler en *burkini*. Aden qui avait 19 ans à l’époque attise la curiosité de plus d’un ; à commencer par Carine Roitfeld, ex-rédactrice en chef de Vogue Paris. Cette dernière la projette en couverture de son magazine CR Fashion Book. IMG Models l’a recrute et là commence son périple.
Halima Aden en Burkini lors du concours Miss USA Minnesota 
La pause forcée dûe à la pandémie l’a amené à réfléchir et à redéfinir ses priorités en tant que femme musulmane, explique t-elle à ses abonnés sur instagram. Sa carrière de mannequin l’avait obligé à faire des compromis notamment sur le port de son hijab ; ce qu’elle n’est pas prête de recommencer. D’ailleurs, dans ses déclarations, Halima Aden stipule clairement qu”elle n’acceptera plus jamais un job qui lui demandera de changer le style de son hidjab “seulement pour mettre en avant un collier”.
Aden déplore également le manque de stylistes musulmanes dans l’industrie qui pourraient comprendre l’importance du port du hijab.
Nous lui souhaitons de parvenir à trouver le juste équilibre entre sa profession et sa confession.
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