Bénin Fashion Week : les acteurs tentent de redynamiser le secteur de la mode au Benin

“Comment redynamiser le secteur de la mode au Bénin ?” ; c’est sous ce thème que le débat a été lancé ce vendredi 19 Mars 2021 au Canal Olympia. La conférence-débat prévue dans le cadre de la 5ème édition du Festival International de la mode au Bénin a réuni les acteurs du secteur de la mode à divers niveaux.

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Invités à réfléchir sur l’avenir de ce secteur  lors de cette conférence-débat, les panélistes composés de Félicien Castermann, créateur et président de l’Association des Créateurs de Mode au Bénin (ACMB) ; Marie-Josée NATABOU, Promotrice de la Bénin Fashion Week, Thierry HOUSSOU, Michelle DEGUENON, Accessoiriste et Promotrice d’ESDAM ; Freed Armel AKOUTA, Consultant Marketing Digital de Mode, Arnold AHOUNOU, Promoteur de l’agence MN &Angels Models Management ; Miguel TOFFOHOSSOU, Styliste et promoteur de la marque “Riche ou Rien” ont apportés des réponses concrètes et des propositions pertinentes.

Mené avec habileté par Pamela N’ze Asseko, promotrice de la marque FUNKÈ Fashion House et modératrice de la conférence, le débat a permis de comprendre que le secteur de la mode au Bénin est confronté à plusieurs difficultés. La difficulté de taille cependant est celle de la disparité entre ses acteurs ; ce qui malheureusement ne contribue pas à son évolution.

Même si la mode béninoise fait son bonhomme de chemin depuis, il lui reste encore beaucoup à faire selon les panélistes. Et pour la redynamiser et faire de ce secteur, un secteur innovant qui surtout nourrit son homme ; il faudrait que chacun apporte sa pierre à l’édifice et qu’ensemble l’on puisse faire évoluer le secteur.

Ont assisté à la conférence-débat, des étudiants, des journalistes, des passionnés de mode. Egalement des personnalités étrangères tels que le togolais Jacques Logoh, Créateur de mode et Promoteur du FIMO 228 ; Fauvette Nacto de la griffe “Les hommes de fauvette”, créatrice originaire de la Guadeloupe entre autres. 

Des différents apports, cinq points essentiellement méritent d’être retenus pour leurs bien-fondés. La première et la plus importante consiste en un changement de mentalité de la part de tous les acteurs de la mode. La formation, le perfectionnement, la collaboration et l’ouverture sur le monde ne sont pas moins pertinents. Ce sont d’ailleurs des perspectives que le secteur pourrait mettre à contribution dans ce processus de redynamisation.

Au vu de tous ces apports, la question qui demeure toutefois ; celle que l’on doit tous se poser à présent est de savoir si les acteurs du secteur de la mode béninoise sont véritablement prêts pour un changement. Néanmoins, la pertinence de cette conférence est déjà un bon point de départ.